Chaque mois, un groupe de lecteurs curieux et avides se rassemble à la Biblioteca Internazionale Ilaria Alpi pour discuter d'un nouveau livre, avoir une conversation agréable et pour pratiquer le français. De nouveaux membres sont toujours les bienvenus.
Le livre de mai du Groupe de lecture Stendhal sera le roman de Mélissa Da Costa Les lendemains (Albin Michel, 2020).
Ce que la vie prend, elle le redonne aussi. Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.
Mélissa Da Costa
Mélissa Da Costa est l'autrice de Tout le bleu du ciel, des Lendemains et de Je revenais des autres. Trois romans portés par les libraires et salués par la presse qui ont conquis plus d'un million de lecteurs. Elle figure au palmarès du Figaro des auteurs français ayant le plus vendus de livres en 2020.
Chaque mois, un groupe de lecteurs curieux et avides se rassemble à la Biblioteca Internazionale Ilaria Alpi pour discuter d'un nouveau livre, avoir une conversation agréable et pour pratiquer le français. De nouveaux membres sont toujours les bienvenus.
Le livre de juin du Groupe de lecture Stendhal sera le roman d'Anne Pauly Avant que j'oublie (Verdier, 2019).
Il y a d’un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant l’heure. Il y a de l’autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixelisé de feue son épouse ; mon père, dit sa fille, qu’elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde anciennement rural et ouvrier. De cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille qui décide de trier méthodiquement ses affaires. Que disent d’un père ces recueils de haïkus, auxquels des feuilles d’érable ou de papier hygiénique font office de marque-page ? Même elle, sa fille, la narratrice, peine à déceler une cohérence dans ce chaos. Et puis, un jour, comme venue du passé, et parlant d’outre-tombe, une lettre arrive, qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant.
Anne Pauly
Née en 1974 en banlieue parisienne, Anne Pauly vit et travaille à Paris.